Cela n’aura échappé à personne : Metz est en travaux !
Piétons, cyclistes, automobilistes, habitants du centre-ville ou de quartiers plus excentrés, tout le monde est touché. Pour prendre les choses du bon côté, sans s’énerver, « Metz en fête » propose cet été un concours photo, sur cette thématique.
Aussi, pour inspirer les photographes qui sommeillent en nous, voici un florilège chronologique et iconographique de la cité messine en travaux :
> Gouverneur de Metz de 1727 à 1761, le Maréchal de Belle-Isle révise totalement l’aménagement urbain de Metz. Par une politique de grands travaux, il entreprend la percée de grandes rues et places spacieuses, assez vastes pour accueillir les parades militaires dont il était friand. La Place d’Armes, pièce majeure de ce travail d’urbaniste, ne sera finalisée qu’après sa mort par l’architecte Blondel.
> Pendant l’Annexion allemande, en 1898, Guillaume II ordonne la destruction les remparts médiévaux pour « élargir » la ville et créer de nouveaux quartiers, notamment celui désormais connu sous le nom de « quartier impérial », à proximité de l’actuelle gare.
La volonté clairement affichée est de « germaniser » la ville, à travers une architecture allemande : une grande diversité d’influences artistiques et architecturales, tantôt inspirées de la Renaissance, tantôt teintées de néo-classicisme ou même de jugendstil…
> En 1964, sont entrepris des travaux Place de la République pour créer un parking aérien. Puis, sous le jardin de l’Esplanade, en 1969, un parking souterrain voit le jour . Ce sera le parking de l’Arsenal. Dans les années 1987-1988, ce parking sera agrandi et la galerie marchande souterraine attenante sera prolongée jusqu’aux actuelles Galeries Lafayette.
> En 2010, la Place de la République est rendue aux promeneurs : cascades d’eau, jeux pour enfants, et sculpture colossale viennent donner des airs de vacances à ce nouvel espace.
Aujourd’hui, le quartier de l’Amphithéâtre, autour du Centre Pompidou-Metz, offre un nouveau visage à ce quartier. Un Centre des congrès devrait y voir prochainement le jour.
Mais surtout, c’est l’introduction d’un nouveau mode de transport urbain collectif qui va modifier la figure de la ville : le Mettis.
Alors, vous voyez bien, pas de quoi râler : une ville qui bouge est une ville qui vit ! Tous à vos appareils photo pour immortaliser les travaux !
Anne D.
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