Depuis 600 ans, les mystères autour de cette figure lorraine ne cessent d’entretenir sa légende. Que ce soit durant sa courte vie, au moment de sa mort et même jusqu’à nos jours, beaucoup de questions ont été soulevées sur sa « mission », allant jusqu’à remettre en cause sa personne ou encore les événements historiques eux-mêmes. Était-ce une sainte ou une hérétique ? Était-elle véritablement pucelle ? Était-elle bien une femme ? Était-ce bien elle qui mourut sur le bûcher à Rouen ce 30 mai 1431 ?
Brûlée comme hérétique par l’Église catholique suite à un procès en 1431, un second l’annula en 1456 après une contre-enquête de 4 ans. Quelques siècles plus tard, après sa réhabilitation, elle fut même canonisée comme sainte en 1920. Comme tous les héros, Jeanne ne pouvait pas mourir et les circonstances de son décès ont permis de donner foi à l’apparition de fausses Jeanne d’Arc.
Et puisque l’on fête cette année les 600 ans de sa naissance, voilà l’occasion de se replonger dans son histoire et son mystère.
Or, quoi de mieux que des voix pour nous parler de Jeanne d’Arc, de son destin, de sa complexité et de ce que l’on sait d’elle ? Si vous aussi vous souhaitez entendre des voix, écoutez celles d’Emmanuel LAURENTIN, l’animateur de l’émission historique La Fabrique de l’Histoire sur France Culture et de ses invités parmi lesquels Philippe CONTAMINE, ancien directeur du centre Jeanne d’Arc d’Orléans qui avait déjà fait une communication sur le sujet en 2003 pour l’Académie des Sciences Morales et Politiques ». Ou bien encore celle de Franck FERRAND dans son émission « au cœur de l’histoire » .
Á défaut d’entendre des voix… vous pouvez consulter les minutes du procès de Jeanne d’Arc par exemple.
Saviez-vous qu’elle aurait été aperçue et reconnue peu de temps après son décès près de Metz ? En effet, sa réapparition sous l’identité d’une certaine Claude défraya les Chroniques de Metz. Cette Claude des Armoises surnommée par la suite Jeanne séjourna avec son mari Robert des Armoises dans un hôtel particulier sur l’actuelle place Jeanne d’Arc à Metz et ensuite au château de Jaulny.
Afin d’en connaître davantage, quelques études, biographies et romans concernant Jeanne d’Arc, son environnement, les personnages historiques ayant influé sur son destin sont mis en avant à la Médiathèque du Pontiffroy dans le rayon Histoire jusqu’au 2 juin 2012.
Sandrine P.
Derniers articles parSandrine P. (voir tous)
- Jeanne d’Arc renaît de ses cendres - 19 mai 2012
20 mai 2012 à 16 h 06 min ·
Le « cas » Jeanne d’Arc soulève en effet de multiples questions auxquelles répondent soit des approximations, soit des hypothèses alambiquées, soit des thèses universitaires dont l’érudition éloigne le lecteur de l’héroïne de chair et de sang.
C’est la jeune fille de 17 ans que j’ai voulu décrire, concrète, vivante, avec ses qualités et ses défauts. Sous le seul éclairage des faits remis dans leur contexte, élément primordial, Jeanne apparaît un peu moins complexe, plus directement accessible, plus humaine en un mot. Les faits sans interprétation éclairent le personnage : à chacun des lecteurs de déterminer son opinion, selon sa sensibilité et ses convictions. L’opinion de l’auteur n’intervient qu’ensuite, notamment quant au sujet très sensible des voix et apparitions.
Alain VAUGE, auteur
« J’ai nom Jeanne la Pucelle, Journal d’une courte vie », paru aux Editions Bénévent (02/2012)
20 mai 2012 à 16 h 08 min ·
Pour celles et ceux que le sujet intéresse et souhaitent consulter le sommaire de l’ouvrage, des recensions et critiques :
jeannedarc.monsite-orange.fr
15 septembre 2012 à 2 h 22 min ·
Le nom de famille Arc aurait été adopté officiellement en 1445 pour honorer une certaine Jehanne de Domrémy victorieuse d’une armée anglaise en 1429 & dont le vrai nom reste encore inconnu ! Ce sobriquet honorifique était pour tourner en dérision les armées anglaises redoutées à cause de leurs archers lors des batailles de Crécy en 1346 , de Maupertuis en 1356 & d’Azincourt en 1415 !
Une autre exemple de sobriquet honorifiques est celui de Jehanne Laisné dite Jeanne Hachette ! L’hachette fut l’arme de Jehanne Laisné lors du siège de Beauvais en 1472 !
Jeanne d’Arc comme Jeanne Hachette ont des sobriquets honorifiques qui ont mis en retrait leur véritable nom de famille d’origine !
Historiquement & cordialement .