Rencontres avec Yaël Hassan

Samedi 5 mai, l’auteure Yaël HASSAN a rencontré ses lecteurs à la Médiathèque du Pontiffroy et à la Médiathèque Jean-Macé de Borny. Moments fastes en émotions, en anecdotes…

« J’écris ce que je suis, je suis ce que j’écris ».

Quand Yaël HASSAN a commencé à écrire, elle a débuté par ses origines. Si elle-même n’a pas connu la guerre, sa famille d’origine juive a été marquée par cette période. Enfant, Yaël HASSAN s’est posée beaucoup de questions.

Son origine juive «fait partie d’elle et on ne peut pas la dissocier de son écriture », mais le judaïsme est chez elle « plus culturel que cultuel ».

Elle a surtout «besoin de raconter et de transmettre», car «quand il n’y aura plus de survivants de cette période, il n’y aura plus que les écrivains pour transmettre l’Histoire par le biais des émotions et du palpable ». Et «le meilleur vecteur de transmission, c’est la littérature de jeunesse ».

« Quand je termine un livre, j’aime rendre leur liberté aux personnages ; car je sais qu’il y en a beaucoup d’autres qui m’attendent, qui attendent que j’écrive LEUR histoire ».

C’est pour ça que Yaël HASSAN n’écrit pas une suite à ses romans. Néanmoins Momo (héros de Momo petit prince des Bleuets, Momo des Coquelicots et Des lauriers pour Momo) est celui que l’on peut voir évoluer, mais ce n’était pas prémédité. Yaël HASSAN «ne travaille pas avec une construction particulière mais laisse les personnages surgir sous sa plume»… et c’est en préparant une nouvelle histoire qu’elle s’est rendu compte que ce qui était en train de s’écrire ne pouvait être vécu que par Momo…

« Un enfant qui n’aime pas lire, ça n’existe pas. C’est juste qu’il n’a pas encore rencontré le bon livre ».

Et quand on demande à Yaël HASSAN quels livres elle conseillerait, elle cite entre autres ceux de Jean-Claude MOURLEVAT, de Susie MORGENSTERN, de Claire MAZARD, d’Elisabeth BRAMI ou encore de Rachel HAUSFATER… Nous pouvons rajouter ceux de Yaël HASSAN, bien sûr !!