Fête de la science

Créée il y a vingt ans, la Fête de la Science aura lieu cette année du 12 au 16 octobre.
Elle a pour but le rapprochement des personnels scientifiques et du grand public. C’est primordial car mieux connaître son environnement et comprendre les enjeux des découvertes constitue de nos jours un véritable enjeu citoyen.
C’est également dans un souci de partage que les Nations Unies proposent chaque année de fêter une science précise dans le monde entier : en  2011, la Chimie.

Cette année, les Bibliothèques-Médiathèques de Metz s’associent à ces manifestations en présentant,  en salle de documentation à la Médiathèque du Pontiffroy, une sélection d’ouvrages anciens, extraits de leurs collections,  sur trois thèmes : l’histoire de la pharmacie à Metz, un génie des Mathématiques et de la Mécanique messin, Jean-Victor Poncelet, et enfin l’électricité.

Faisons connaissance avec des apothicaires (pharmaciens) messins : Jacques Peltre qui soutint une thèse de pharmacie à Metz en 1677, Jean-Baptiste Thyrion qui eut son officine au XVIIIe siècle rue du Faisan et, enfin, Jean-Baptiste Bécoeur, spécialiste de la taxidermie. Regroupés au sein d’une confrérie seulement au XVIIIe siècle,  les apothicaires fabriquaient non seulement des médicaments, des parfums, des sucreries, mais aussi des poisons. Les inventaires de pharmacies parvenus jusqu’à nous sont riches d’enseignement sur des usages d’un autre temps.

Metz peut s’enorgueillir d’avoir vu naître Jean-Victor Poncelet. Après avoir fait Polytechnique, c’est dans cette ville qu’il débuta sa carrière militaire et enseigna durant quelques années.
Ses premières recherches portaient sur la géométrie projective, qui modélise les notions de perspective et d’horizon. Poncelet eut une grande influence dans ce domaine sur les savants de son temps.
Mais les cahiers de cours destinés aux étudiants nous montrent sa science préférée : la mécanique. C’est en particulier sa roue hydraulique à aubes courbes qui fit sa célébrité.
Les métaux qui connaissent des contraintes peuvent se rompre. C’est Poncelet qui invente en 1839 le terme de « fatigue » pour décrire ce problème.

L’électricité, quant à elle, constitue une référence en matière de progrès scientifique. Une courte période vit apparaître de nombreuse inventions primordiales : la pile électrique par Alexandre Volta en 1799, l’accumulateur par Gaston Planché en 1859, la première dynamo en 1869 par Wilde. Mais c’est entre 1860 et 1890 surtout que les travaux de nombreux scientifiques permirent que l’électricité soit produite en grande quantité et acheminée loin. L’électricité nourrit les appareils ménagers, l’éclairage des maisons, des rues, des moyens de transport, de communication. Puis vinrent la télévision, l’ordinateur, etc. Que ferions-nous sans elle aujourd’hui ?

Pour plus de renseignements et, en particulier, le détail des manifestations, voyez le site de la Fête de la Science 2011 et celui de l’Année Internationale de la Chimie

Et à Metz,  des animations scientifiques pour les 3-6 ans vous attendent à l’École Jean Moulin le samedi 23 octobre.

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Véronique P.

Bibliothécaire - Bibliothèques-Médiathèques de Metz

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