Un court-métrage onirique et méditatif d’Ana Dumitrescu
Dans le cadre du festival Cirq’O Sablon, l’Association la Cavavanne, le Centre Social Le Quai, le CMSEA et les Bibliothèques-Médiathèques de Metz proposent une exposition autour des arts du cirque et du nomadisme. Découvrez du 3 au 26 mai à la Médiathèque du Sablon le court métrage « La Chaise Verte, un Chat sur un Trapèze et autres histoires ordinaires » d’Ana Dumitrescu.
Deux histoires parallèles, qui s’imbriquent, s’éloignent pour se mieux se recroiser. Le cirque Romanes, unique cirque Tsigane en Europe, est le décor de cette histoire. Un chapiteau se monte, des mèches de cheveux tombent. Des paroles se mêlent tantôt sérieuses, tantôt badines, en français et en roumain, les deux langues mêlées parfois. Images intimistes et envoûtantes qui racontent avec sensibilité des fragments de vie.
Ana Dumitrescu est photojournaliste et réalisatrice de documentaires. Dans son travail, elle cherche à rendre la parole aux citoyens sans passer par le prisme des grands médias. Chacun de ses films, axés sur des problèmes de société, a pour point de départ une thématique différente. Au travers du regard de ceux qui vivent le monde, elle a ainsi livré en 2012 le brillant Khaos, instantané de la crise grecque. En 2015, elle récidive avec Même pas peur !, son deuxième long métrage issu du choc post-Charlie Hebdo.
Mais laissons-là les sujets graves, et laissons-nous emporter par quelques instants de poésie du quotidien. Attachons-nous à ces petits moments de grâce qui habillent, l’air de rien, la banalité de nos journées, vues par d’autres yeux que les nôtres. Le temps d’une coupe de cheveux, devenons spectateur de l’intimité de ceux pour qui un chat sur un trapèze n’a rien d’exceptionnel.
Film documentaire ou œuvre expérimentale, La Chaise Verte est avant tout une expérience visuelle et auditive. Nous vous invitons à la découvrir, ainsi que des photographies de cirque des années 50, des portraits de Sablonnais réalisés par le CMSEA et une sélection documentaire, à la Médiathèque du Sablon.
Elise B.
