Mélissa Laveaux, sous influences

Il y a des artistes qui, une fois, entrés dans nos vies ne peuvent plus en sortir : parce que leur voix nous bouleverse, leurs textes résonnent en nous, leur musique nous fait voyager, voire les trois en même temps… Une expérience à vivre le samedi 11 octobre 2014.

Mélissa-LaveauxMélissa Laveaux est une artiste au parcours atypique, tant d’un point de vue personnel que professionnel.

Née en 1985 de parents haïtiens immigrés, c’est pourtant au Canada, à Montréal, qu’elle voit le jour, jusqu’au déménagement de sa famille à Ottawa. Des racines créoles, un environnement francophone puis anglophone : Mélissa réalise très vite que ses origines multiples sont uniques et sources d’inspiration.

À l’âge de 13 ans, son père lui offre une guitare. Elle apprend à en jouer seule, à l’oreille et dans les livres, et celle-ci devient son instrument fétiche. Toutes les conditions sont réunies pour que Mélissa se lance dans la composition et l’écriture. Curieuse de tout, elle ajoute à son bagage culturel de nouvelles influences, telles que la world music (Lhasa, Rokia Traoré) et le folk de Joni Mitchell, et pose sur ses textes une voix cassée, gorgée de soul, qui n’est pas sans rappeler Macy Gray. L’Artiste Mélissa Laveaux est née.

Une bourse et un repérage par le Label No Format plus tard, elle sort son premier album en 2008 : Camphor & Copper. Un joli concentré de tout ce qui a forgé sa personnalité, un mélange de maturité et de fraîcheur. Acclamée par la critique, elle participe l’année suivante à plusieurs festivals canadiens et français (dont le Printemps de Bourges) et entame une tournée en Europe.
Dans la foulée, elle décide de partir vivre à Paris. Un éloignement géographique difficile, mais dont elle ressent le besoin pour avancer. Celui-ci l’influence dans l’écriture de ses nouvelles chansons, encore plus personnelle. Sa musique devient quant à elle plus collaborative. Elle fait par exemple appel à Anne Paceo, batteuse de jazz espagnole, et au trio Jazz Bastards. Ainsi naît son second opus Dying is a wild night, à la fois plus sombre et plus pop, et toujours aussi éclectique. Une fois encore, la critique est unanime. Sa place parmi les auteurs compositeurs contemporains les plus prometteurs ne fait plus aucun doute.

Après une tournée en Asie en juin dernier, Mélissa Laveaux a repris les routes de France et s’arrêtera bientôt à Metz. Grâce à l’Association 45 tour, qui permet aux médiathèques d’accueillir des artistes de renommée nationale, voire internationale, elle sera présente à la Médiathèque Jean Macé pour une rencontre musicale.

Une invitation au voyage…à ne pas manquer…

Entrée libre
Samedi 11 octobre à 15H
Médiathèque Jean-Macé

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Aurélie C.

Bibliothécaire - Bibliothèques-Médiathèques de Metz

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