100 vues de la Cathédrale de Metz

Cathédrale de Metz, la France Miniature, lithographie de Becquet, vers 1865, coll. BM Metz.Vous avez certainement apprécié les derniers Carnets de Medamothi, publication annuelle des Bibliothèques-Médiathèques de Metz, consacrés en 2011 à la gastronomie messine et lorraine. Si ce n’est déjà fait, vous pourrez encore en trouver des exemplaires en vente au secteur prêt adulte de la Médiathèque du Pontiffroy, au prix de 12 €.

L’édition 2012 portera sur la cathédrale de Metz, et plus particulièrement sur les représentations emblématiques de la cathédrale, dans l’imaginaire, la littérature, les objets, etc. Ce numéro sera abondamment illustré, nous ambitionnons de présenter cent vues de la cathédrale, en choisissant des points de vue originaux si possible.

Nous sommes déjà assez riches de photographies, cartes postalesCarte postale originale, boutique Kaleidos, collection privée. et gravures. Mais si vous possédez un objet original, -voire décalé- où la cathédrale symbolise la ville de Metz, nous sommes preneurs. Même si c’est l’assiette très kitsch de grand-mère Adèle ou la chope de bière de tonton Firmin. Cherchez autour de vous et proposez-nous l’objet, soit en photographie de bonne qualité, soit en prêt afin que nous lui tirions le portrait. Qui sait ? Peut-être que le cendrier de votre voisin ou le dé à coudre de votre ex-copine passera à la postérité.

Par ailleurs, si vous avez en Eau-forte et aquatinte de Hlavaty Pavel, 2001, détail, coll. BM Metz.mémoire des citations dans la littérature locale ou nationale, y compris jeunesse, si vous connaissez des légendes ou des idées reçues, où la cathédrale de Metz tient un rôle particulier ou représente de façon emblématique la ville de Metz, n’hésitez pas à nous en faire part. Vous pouvez contacter la coordinatrice de la publication au 03-87-55-55-05 ou à l’adresse jbarthel@mairie-metz.fr, ou vous présenter à la Médiathèque du Pontiffroy et demander l’auteur de ce message, de préférence les mardis, jeudis, vendredis ou samedis après-midi.

 Nous collectons renseignements et images jusqu’à fin juin 2012 pour une publication à la fin de l’année. Alors à vos livres, cartes, assiettes, guéridons, verres à pieds, plats à dessert ou boites de chocolats !

The following two tabs change content below.

Jocelyne B.

Conservateur - Bibliothèques-Médiathèques de Metz
in: Figures de Metz © · tagged:

3 comments

  1. Bonsoir.
    Je recherche une légende sur Metz, une jeune femme, fille du maire aurait entendue les cloches sonner un soir où elle attendait son fiancé et cela aurait annoncé la mort de celui-ci. Je ne sais pas l’époque, je dirais renaissance , mais vraiment pas sûr. Je viens de créer un blog histoire moi et prof et j’y cite des légendes sur la cathédrale de Metz.
    Merci de votre aide.
    PC

  2. Il s’agit de l’histoire d’une des trois cloches de la tour de la Mutte, celle appelée « Mademoiselle de Turmel », et cela se passe au XIXe siècle. Il existe plusieurs versions de l’histoire. M. de Turmel était maire de Metz de 1816 à 1830. Sa fille Anne (1805-1862) a offert une cloche qui sonnait le couvre-feu un peu avant 22h, rappelant aux citoyens qu’il était temps de rentrer à l’abri des remparts. La Tour de la Mutte faisant office, rappelons-le, de beffroi municipal.

    Selon une des versions le fiancé de Mlle de Trumel se serait fait attaquer et tuer par des brigands un soir à l’extérieur des portes de la ville. Elle aurait offert la cloche en souvenir du jeune homme et pour éviter que cela ne se reproduise.
    Dans une autre version, une bourgeoise de Metz s’était fait voler des bijoux, avait accusé sa servante et la servante avait été pendue. Mlle de Turmel découvrit qu’une pie était la voleuse et aurait offert la cloche pour que la servante, du ciel, puisse entendre la demande de pardon des Messins.

    • Petite précision, ces versions relèvent toutes deux de la légende car selon des documents conservés aux Archives Municipales de Metz, M. de Turmel fit don de la cloche en 1816 « pour sonner la retraite des bourgeois », à une époque où sa fille n’avait que 11 ans. Elle n’avait donc ni fiancé, ni argent pour faire ce don elle-même. Il est probable que le maire ait demandé à sa fille d’être marraine de la cloche, tout simplement, et que les générations suivantes aient laissé vagabonder leur imagination pour expliquer son nom.

Laisser votre commentaire :

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*